Chiroubles doit presque tout au granite, cette roche dure altérée par le temps.
Les pierres issues de la dégradation du sous-sol ont été regroupées en tas par les générations successives d’habitants de ce village.
En patois local, ces amas de pierres aux arêtes vives s’appellent des « piarris ». En vieux français, ce sont les « chirats ».
De chirat à Chiroubles, il n’y a qu’un pas pour expliquer l’origine du nom de cette commune beaujolaise.
Le village de Chiroubles a été aussi rendu célèbre au travers d’un illustre personnage natif de la commune . Sa statue se trouve sur la place de l’église.
Victor Pulliat (1827-1896), est un célèbre ampélographe qui a éradiqué le phylloxéra grâce au procédé de greffe sur plants américains. Il sauva ainsi le vignoble européen.
Victor Pulliat est également le créateur de la Société Régionale de Viticulture de Lyon.
Au XIIIème siècle, une épidémie de peste fut à l’origine de la construction d’une église financée par un habitant riche et volontaire : Antoine Blondel. Cette église n’existe plus. Elle fut remplacée par l’actuel édifice bâti en 1838 dans un style byzantin, sur les instructions de l’architecte Duret.
Une autre épidémie de peste arriva en 1626. Le curé fut contraint de quitter son presbytère. Déterminé, il obtint la permission de construire une chapelle au lieu-dit Javernand. Les habitants de Javernand, du Fêtre et des Saignes se mirent à l’ouvrage. La légende dit que la peste disparut de Chiroubles lors de la célébration de la première messe à la chapelle Saint-Roch, qui veille toujours sur les coteaux.
Parmi les autres faits marquants figure, en 1793, l’édification du télégraphe de Chappe sur les hauteurs de la commune, visible sur le sentier des crus à La Terrasse.
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